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Lagord 2004

 

Compte-rendu de stage: semaine du 2 au 7 août

 

Comme l‘an dernier, la première semaine du stage était consacrée, majoritairement, au kobudo, sous la direction d’Hatakeyama Senseï, 9ème dan.

Maître Floquet était également présent pour enseigner aux plus courageux (comprendre: ceux pour qui se lever à 7 heures du matin apparaissait comme une chose tout à fait naturelle) quelques pas de deux d’aikibudo, ralliant une bonne vingtaine d’adeptes.

Nous, les kobudokas, investissions l’immense tatami de la salle de sport de Lagord transformée en dojo, pour le reste de la matinée, puis, après une sieste bien méritée (pratique fort répandue), de 16 à 19 heures, pour finir enfin par un « Heineken-jutsu » qui nous permettait de nous détendre et de nous ressourcer (un yoga français en quelque sorte…).

Les rangs du Mitsurukaï étaient, cette année, quelque peu clairsemés, débordés très largement par la joyeuse troupe de Belfort (qui, soit dit en passant, n’hésite pas à recruter d’innocents enfants…). Les raisons, plus ou moins avouables, de ces désertions étaient, en vrac: parturition, exil ou ruine.

Restaient, fidèles au poste:

- Jean-Luc: 4ème dan, critique gastronomique officiel, et, accessoirement, souffre-douleur préféré d’Hatakeyama Senseï

- Mireille: 3ème dan, docteur ès sang froid sur le tatami comme dans la vie

- Florence: 2ème dan à mi-temps et super maman le reste du temps, accompagnée de son mari Lionel, 2ème dan

- Nicole et Daniel: tous deux 3ème dan, nom de guerre « les Minoux »

- et enfin, moi-même: « rien » dixit une certaine personne que je n’aurais pas l’indécence de nommer ici (seulement 2ème kuy, certes, mais quand même…)

L’entraînement se déroula studieusement et dans la bonne humeur, sous la direction bienveillante de maître Hatakeyama. Sans se départir de son infinie patience, il nous fit (et refit) de brillantes démonstrations de ken, bo et naginata-jutsu, que nous essayâmes vaillamment d’imiter. Nous eûmes également droit à une matinée de iai, et, pour les plus confirmés, d’autres bizarreries encore que je ne saurais nommer. Au passage, avec l’espièglerie qu’on lui connaît, le Maître nous montra également comme il était aisé de découper en fines lamelles régulières son partenaire à la moindre petite faute (en l’occurrence: notre cher Jean-Luc. Cf. plus haut).

Les yudanshas, comme les kyus, eurent matière à travailler, des postures fondamentales aux dernières trouvailles du maître, et, les uns veillant aux autres, tous purent profiter pleinement de ce stage. Ainsi, nous aurons peut être la joie, à la rentrée, d’accueillir des débutants enthousiasmés.
Pour terminer, rappelons le mot d’ordre de cette semaine, par lequel maître Hatakeyama s’efforçait de nous apaiser face à nos propres prestations (et peut-être aussi de se rassurer quelque peu): « Beaucoup Keiko ».

Agnès.

PS: à l’attention de ceux qui n’étaient pas là, la nouvelle blague de l’année sera: « Nombril, ça va? » (en prenant soin de bien rouler le « r ».)