Vidéo Aïkibudo Ile-de-France : Découvrez l'Aikibudo, art martial créé par Maître Alain Floquet (YouTube)
L'Aïkibudo ou voie de l'harmonisation des énergies par une pratique martiale, est un art de défense individuelle, qui plonge ses racines dans les techniques guerrières des clans de samouraï japonais et plus particulièrement dans les techniques secrètes de combat du clan TAKEDA. Etant devenu au XXème siècle , une voie martiale, il prône aujourd'hui l'éducation du pratiquant au travers de mises en situation de défense. Pour en savoir plus sur l'origine de l'aïkibudo, lire "La genèse de l'Aïkibudo". S'agissant d'un art, il n'y a pas de règles. Il n'y a pas combat au sens propre du terme avec en résultat un vainqueur et un vaincu , ce qui est la situation que l'on trouve dans les sports de combat tels que le judo ou le karaté, par exemple. Un pratiquant prend le rôle d'un agresseur et à ce titre, va délivrer des attaques de type saisie, des frappes avec les mains ou les pieds. Celui qui lui fait face, va appliquer ses techniques de défense sur cette situation, ce qui doit le conduire à esquiver les attaques, à se défaire des saisies et ensuite à projeter son partenaire au sol, au moyen d'une clé articulaire ou d'une mise en déséquilibre. Il peut également l'amener au sol par contrainte douloureuse et là, l'immobiliser. Par la suite les rôles vont s'inverser et l'attaquant deviendra attaqué. Il ne saurait donc y avoir de compétition en AIKIBUDO. L'attaque n'a pour but que de permettre à son partenaire de travailler. Ce n'est pas pour autant que cette attaque doit être médiocre, au contraire. De même la technique de défense doit être efficace, sans devenir brutale. L'art est bâti sur l'esquive, sur la souplesse et
sur la technicité. Il ne doit pas y avoir recours à la
force physique. Le pratiquant
commence 7ème Kyu, vêtu d'un
kimono (qui s'appelle en réalité un KEIKOGI) blanc. Mis au point il y a près de 30 ans par Me Alain FLOQUET, 8ème dan, élève de Maître MOCHIZUKI MINORU, l'aïkibudo conserve un ancrage fort dans la tradition au travers de deux pratiques : le Daito ryu qui est le recueil historique des techniques anciennes du clan TAKEDA et le Katori Shinto ryu qui est une école traditionnelle d'armes anciennes japonaises ( sabre , bâton lance ; voir rubrique KOBUDO).
KOBUDO
signifie ART MARTIAL ANCIEN. Sous cette désignation,
on peut regrouper beaucoup de techniques, et elle a souvent et paradoxalement
été employée pour désigner les techniques
d'armes d'Okinawa : nunchaku, sai, tonfa, etc... qui n'ont jamais été,
en réalité, des armes de samuraï. Le KOBUDO constitue l'une des composantes historiques de l'Aïkibudo et représente donc l'un de ses aspects traditionnels aux côtés de la pratique à mains nues Il recouvre des techniques d'armes japonaises, dont vous pouvez voir l'illustration ci-après :
L'enseignement y est dispensé sous forme de KATA (suite de mouvements imposés) entre le professeur et l'élève. Chaque Kata correspond à une leçon. Le professeur utilise toujours le sabre de bois (Bokken), l'élève apprend à utiliser toutes les armes de l'école. Le débutant apprend tout d'abord le Maki Uchi, sorte de frappe enroulée sur le bras, qu'il répètera un nombre incalculable de fois tout au long de sa pratique. Il apprend également les positions fondamentales (Kamae). Ensuite, il étudie un premier kata éducatif (Ken no kata) qui lui permet de pratiquer les techniques des frappes élémentaires. Par la suite,il entame un long apprentissage de toutes les techniques de l'école. Durant les premières années , il va devoir insister sur le sabre (en ken-jutsu et en iaï-jutsu) et s'initier simplement aux armes longues comme le Bo et le Naginata. Ce n'est qu'après le 1er Dan, qu'il devra compléter sa formation en maîtrisant également les armes longues et le rôle du professeur. Le Kobudo se pratique, en France, en keikogi blanc jusqu'au 1er kyu inclus. Une fois reçu à l'examen de 1er dan, le pratiquant porte une veste bleu marine, un hakama bleu marine et une ceinture noire.
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