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Pour Jean-Luc, amateur de chocolat

« L’AIKIBUDO –KOBUDO C’EST COMME UNE BOITE DE CHOCOLAT… »

Stage du 16/17 Avril 2005 à Criel sur Mer -
Château de chantereine

Direction technique: Christian Brun, Jean Luc Addou, Mireille CAPLAT, Jean-Claude Militon
Organisation : Christophe DANTIN
20 Participants

Le chocolat : Mille caps
Départ de Paris à 8h30 en covoiturage. En dépit d’un itinéraire détaillé fourni par Christophe , certains s’essaient aux chemins de traverses avant d’arriver bons derniers..
Pas le temps d’admirer le château qui abritera nos exploits, on dépose les affaires et nous nous dirigeons au pas de course vers la cantine.

Chocolat dégustation
Tout samouraï se doit de se sustenter frugalement avant d’entrer sur le champ de bataille. Repas à base de crème normande, cidre, tarte au chocolat, café.
1er exercice : Attraper les quelques chocolats dégustations, offerts avec le café, en les soustrayant aux doigts prestes et agiles de Jean Luc.

Origine du chocolat
On commence par un échauffement mixant les techniques d’aikibudo et les attaques avec sabre. Christian nous narre l’histoire de l’aikibudo remontant à l’origine : l’Oshikiushi. Nous nous délectons.

Chocolat praliné ….
Des exercices techniques s’enchaînent. Ainsi nous constatons que pour qu’un Shi ho nage réussisse sur une attaque armée omote, il faut porter un bon tsuki chudan dans le ventre du partenaire : « pour s’assurer de l’endroit occupé par la tarte au chocolat » dixit sensei christian.

La crème dessert !!!
On sépare les Kyus et les Yudanshas. Nous enchaînons des techniques en suwari waza et autres festivités du genre. On est un peu lourd, les chutes ne sont pas évidentes. Promis, juré, on mangera moins d’escalopes à la crème !

Chocolat show !
Certains sont allés pratiquer du Kobudo dehors, au soleil. Nous, nous continuons le travail sur l'Aikibudo en salle ,avec des exercices au sol. 17h30, c’est la fin. Fred et Pascal déroulent un kata qui restera dans les tablettes du Mitsurukaï . C’est là que l’on réalise que en Aiki/Kobudo comme en chocolat : Le Noir est meilleur que le blanc.

Chocolat amer ?
Restaurant « Le Coq Hardi ».On continue sur la voie de l’ascétisme empruntée déjà à midi. Moules-frites , pizzas, Penne aux 4 fromages, cidre, bières, vin rouge, crèpes avec glaces et chantilly…bref, un repas léger.
Un pauvre bougre quittant la table afin de profiter de l’air du large, se voit à son retour, confier la mission de dresser un compte rendu objectif du stage. Complot ourdi durant une sombre réunion tenue en son absence.
C’est là qu’il s’aperçoit que les jeunes poulains se font souvent mettre en boîte.

Chocolat au lit
Coucher à 10h00. Dormir à 12h00. Dans une chambre de 4, certains éléments sont perturbateurs!!. Lever vers 8h00.

Une arme d’Hast et ça repart !!
Un petit déjeuner frugal dans l’esprit des précédents repas. Une nouvelle salle sans tatami celle là, nous pratiquons exclusivement les armes longues (Naginata et bo). On découvre de nouvelles sensations, des mouvements à parfaire.. Tout les plaisir, tous les plaisirs…

L’Habit qui chante
Profitant du soleil radieux, nous partons pratiquer des katas à l’extérieur sur une magnifique pelouse moelleuse, le tout accompagné par les chants exotiques de choristes en goguette. Puis Christian, arborant un magnifique Hakama blanc et un somptueux Haori aux motifs de tigre et de dragon, nous invite à exécuter des katas de Tachi iaï sur la pelouse. On se serait cru revenu au temps du Mikado. Et là, je réalise que je me suis trompé : le kobudo ce n’est pas comme le chocolat : Le Blanc est vraiment meilleur que le noir.

Le meilleur avec le chocolat…..
Avant de partir, nous nous sustentons (Hé oui ..encore), je vous passe le menu pour souligner l’ambiance conviviale . Mireille et Jean-Luc à leur tour, nous narrent quelques anecdotes sur leur pratique et les rencontres avec les 2 grands maîtres japonais de notre art (SUGINO sensei et HATAKEYAMA sensei).
Et oui, comme l’a si bien fait remarquer Jean-Luc, en nous tendant une poignée de chocolats dégustations détournés à la cuisine, alors que nous nous apprêtions à regagner la Capitale : « Le meilleur avec le chocolat, c’est quand on le partage !»

Voilà ! mon analyse objective sur ce stage,.
Merci tout particulièrement à Christophe pour son organisation hors pair .
Je me vois obligé d’arrêter car là je suis à deux doigts de la coupe !
Fin

Eric Yann JOBARD

(Note de la direction technique : il ne s'agissait pas d'un stage fait en Suisse ou en Belgique mais bien en Normandie. Après une telle épreuve spartiate, digne d'un Léonidas, près des rochers qui semblaient d'or au soleil couchant, couverts de mousse, on pardonne à Eric ses exquis mots au chocolat. Durant ce stage on a vu des guerriers encore vifs donner des chocs aux las; l'essentiel est que nous n'ayons eu à déplorer ni de cas blessés, ni-même de cas K.O. Cela c'était la Fève dans le gâteau! )