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Stage du 7 et 8 Avril 2007 à Criel sur Mer -
Château de chantereine

La falaise au bord de l'eau.

Je m'en vais vous raconter une aventure. Celle du groupe Aïkibudo-Kobudo du Mitsurukaï.
En ce samedi 7 du mois d'avril, nous nous dirigions tous en partance de Paris et sa région pour une destination pour moi, totalement inconnue.

D'un commun accord, la caravane s'est élancée sur la route, côtoyant les départs en vacances de ce week-end de Pâques, en évitant avec dextérité ses pièges; au point de se retrouver quasiment tous au même moment, au même endroit, sur une aire de repos.

En y repensant, je crois que tous nos chauffeurs sont à un niveau Aïki impressionnant.

Une bonne vingtaine de minutes plus tard, nous voilà repartis vers notre but de cette matinée : Atteindre la Normandie et Criel-sur-Mer. Quatre heures de bitume plus tard, nous parvenons enfin au château de Chantereine. Enfin, non pas parce que la faim tenaillait les grands gastronomes que nous sommes, mais pour l'empressement de s'asseoir ensemble, camarades jovials que nous sommes, et de sentir venir l'heure de revêtir nos keikogis. Pressés de découvrir le programme que Senseï Christian nous a préparé en guise de digestif.

Oh, les derniers arrivants tombent à point nommé, faisant une entrée triomphale pour le grand moment d'amitié qu'a été ce repas où la bonne humeur était de rigueur. Nous nous sommes tous bien sustentés et sommes fin prêts pour la suite.

Après avoir tous pris possession en binôme de nos chambres respectives, nous nous dirigeons vers le dojo, d'un aspect très convivial faisant penser à un sanctuaire de guerrier où nous même, allions découvrir un aspect particulier de nos pratiques, le Budo.

BUDO, base de tout art martial, est le thème sur lequel Senseï Christian a décidé de nous emmener.
Dans un état d'esprit détendu et néanmoins concentré, des exercices de maîtrise d'un partenaire armé de tanto ou de boken ont alterné avec nos efforts pour mettre sur le dos une tortue ne faisant voir que sa carapace (retournement d’un partenaire au sol). En outre toujours dans cet esprit, le tonfa fut manié tant bien que mal sous le caméscope attentif de notre sempai, Jean-Claude et de notre chasseur d'images , Yvan , qui n'ont pas manqué non plus d'immortaliser la sensation formidable qu'est la pratique de l'Aïkibudo et du Kobudo, les yeux bandés, exercice qui clôturait notre après midi d'entraînement.

Suite à cela, une douche relaxante puis une bonne promenade sur la falaise, en respirant l'air marin, nous ouvrait tous l'appétit. L'effort d'organisation de notre séjour passe inaperçu tant celui-ci est impeccable, on n'y pense même pas. Un grand bravo donc à nos cadres et yudansha ainsi qu’à Christophe Dantin, responsable de la logistique.

Puis désolé mais plus rien, le trou Noir !! aaah oui, toc,toc, toc... debout là dedans, je sursaute et de suite comprends que j'ai manqué le petit déjeuner de groupe. Nous sommes dimanche ; au fait j'avais reconnu la voix de notre Senseï, obligé de venir nous réveiller. Quelle honte pour moi ! Vite, vite mon copain de chambre n'était pas réveillé non plus ; vous savez Bernard du club d'Ivry ; oui, oui c'est bien lui.

Un petit déjeuner pris au vol et nous voilà dans le gymnase pour un entraînement plus conventionnel tel que nous le connaissons en Kobudo. Au passage j'ai eu le plaisir de manipuler un boken deux fois plus costaud , oh que dis- je quatre fois plus lourd que la normale(nommé SUBURI TO) que Christian m’a tendu, mais n'ayez crainte ce plaisir fut partagé avec Bernard, on ne se quitte plus. Je me demande s’il y a un rapport avec le fait qu’on ne se soit pas levés comme tout le monde ???

La clôture de cette journée sur le gazon du château par une pratique du Iai-jutsu, plus particulièrement du Tachi ai Batto-jutsu sous un soleil qui nous a accompagné durant tout notre séjour et recharge de manière ultime nos batteries, en témoignerons les belles images de Jean-Claude.

Que dire. Rien d'autre, pas un mot à rajouter. Pour finir, une dernière balade au gré du vent sur cette falaise au bord de l'eau, nous permet de repartir l'esprit apaisé avec cette sensation d'avoir appris sur nous et sur l'essence de notre pratique.

De nouveau sur le bitume dans le sens du retour, nous revenons à nos vies mises entre parenthèses juste un instant.

En tout, ce fut un très bon week-end martial en cette période de fête Pascale. Merci à tous ; participants, organisateurs et encadrants.


Sayônara Arigatô gozaimasu

DLH