Mitsurukaï
2002 - 2003
C’est
avec une certaine décontraction que je m’apprête,
en tant que président du club, à évoquer cette
saison 2002-2003 car son bilan est, comme nous allons le voir, plutôt
satisfaisant. Nous commencerons par les divers événements
survenus cette année et nous parlerons ensuite des cours d’aïkibudo
et de kobudo.
Les événements
En
février, à l’occasion de la venue de maître
SUGINO Yukihiro en France, une bonne douzaine d’entre nous est
allée à Grigny ou Vélizy suivre ses stages de
kobudo. De plus nous étions 4 du club (Christian, Bénédicte,
Muriel et moi) à participer au stage de Levier dirigé par
maître SUGINO et par maître FLOQUET (voir l’article
de Charles-Edouard sur le site : « aikibudo.com »).
Par
ailleurs, et à la même période, Jean-Paul
a dû interrompre momentanément la pratique de l’aïkibudo
pour des raisons indépendantes de sa volonté.
En
mars s’est tenu le traditionnel repas du MITSURUKAÏ.
Cette année nous (c’est Christian qui s’est occupé de
réserver) avions choisi un restaurant (rue de la Montagne Sainte-Geneviève,
5e arr.) servant des spécialités du Sud-Ouest. Nous étions
une trentaine dans un cadre « d’époque »,
et la soirée fut animée et chaleureuse.
Le
dernier trimestre a été perturbé par de nombreux
jours fériés, les divers mouvements sociaux (grèves,
manifs…) et par la fermeture prématurée (pour cause
de travaux) du dojo. Les cours de kobudo ont tout de même pu
se dérouler dans la salle de danse du Centre.
Malgré ces
contre-temps, le MITSURUKAÏ a présenté 4
candidats à la session de juin. Nous félicitons vivement
Natacha qui a été reçue au 1er dan KSR, et Pascal
qui a obtenu le 1er kyu KSR. A propos des 2 échecs enregistrés
par le club il faut savoir, et là je cite Christian, qu’ « en
matière de passage de grades, rien n’est certain et parfois
le stress de l’examen peut conduire un pratiquant à réaliser
une prestation très en dessous de son niveau habituel. Ces examens
restent des « épreuves » et le BUDO que nous suivons
tous, doit permettre de dépasser une situation d’échec
et de se renforcer pour affronter une épreuve future ».
N’oublions pas non plus que l’essentiel est de pratiquer
et de pratiquer avec plaisir.
Au
soir du jeudi 26 juin a eu lieu au bar du Centre Daviel, le rituel
pot de
fin de saison du MITSURUKAÏ. Merci à Olivia & Olivier,
Frédéric S, Christian, Nicole & Daniel et Mireille
pour les courses, merci à Natacha pour ses gâteaux, et
merci à Jeanine pour le planteur. La soirée fut conviviale
et détendue. A cette occasion et en témoignage de sa
gratitude le MITSURUKAÏ offert à Christian une bonne (du
moins nous l’espérons) bouteille de vin et un bokken en
bois d’ébène. Le discours improvisé qu’il
a prononcé pour exprimer son sentiment sur la saison, le club
et ses perspectives, a été très apprécié.
Le
dimanche suivant (29 juin) nous étions une douzaine du
MITSURUKAÏ à nous rendre en forêt de Fontainebleau
pour y suivre un « stage » intensif de kobudo organisé et
dirigé par Christian. Il a fait très beau, il a fait
très chaud…mais pour plus de détails reportez-vous
aux différents comptes-rendus de cette journée (rubrique:
Actualités).
Notons
enfin qu’une douzaine d’entre nous étions à Lagord
avec HATAKEYAMA sensei (voir: « Lagord 2003 » toujours
sur notre site).
Les cours
Vous vous en
souvenez peut-être, dans le compte-rendu de la
saison précédente, nous nous attendions à des « perspectives
d’avenir prometteuses » et celles-ci se sont, dans l’ensemble,
réalisées.
L’ aïkibudo
:
Le MITSURUKAÏ a enregistré beaucoup de licences 2F3A (+50%
par rapport à l’année dernière), mais comme
par le passé quelques uns ont cessé de pratiquer et une
certaine partie des nouveaux inscrits n’ont suivi que quelques
cours.
Les
stages :
Comme les autres
années peu de nos licenciés (souvent
les mêmes) y ont participé. Pourtant, c’est sûr,
les informations passent.
Dans l’ensemble les effectifs du MITSURUKAÏ se sont renforcés
au niveau des Kyus; de nombreux pratiquants de la saison précédente
sont revenus, et pas mal de nouveaux de cette année resteront
(très) probablement. Il faut dire, sans prétention, que
les cours sont plaisants tant par la qualité de l’enseignement
que par l’ambiance qui s’en dégage.
Le
kobudo :
Les inscriptions
FFKSR ont elles aussi augmenté, certes moins
qu’en aïkibudo, mais tout de même (+25%).Par contre, à la
différence de l’aïkibudo, presque tous les Kyus anciens
sont revenus et soulignons que la plupart des débutants sont
restés et ont été très assidus.
En ce qui concerne
les Yudansha, Renaud n’a pas pu, pour des
raisons professionnelles, venir en cours, et Odile n’a pas pu,
autant qu’elle le souhaitait, se libérer de son travail.
Mais nous avons pu compter sur la présence des « anciens »,
nous avons vu avec plaisir le retour de Florence P., et l’arrivée
parmi nous de Stéphane L.
Très souvent nous étions 20 et plus à évoluer
sur le tatami tout au long de la saison. Même le 3e trimestre
n’a eu que peu d’incidence sur la fréquentation
des cours du mercredi (19h30-21h30). Les raisons de ce succès
ont déjà été évoquées dans
les comptes-rendus précédents. Ajoutons simplement que
c’est un plaisir et un enrichissement de suivre les cours de
Christian et que tous les pratiquants ont bien progressé, à leur
rythme et à leur niveau, dans une ambiance martiale et chaleureuse.
Les
stages :
Toujours nombreux
sont les élèves du MITSURUKAÏ à y
avoir participé. Ils représentaient souvent un tiers,
quelquefois la moitié des effectifs de ces stages. Cela illustre
bien leur incontestable motivation.
Pour
résumer, le cours de kobudo s’étoffe de plus
en plus. Espérons que cela n’est pas un phénomène
passager.
En conclusion
nous pouvons dire que la saison 2002-2003 fut excellente et que le
MITSURUKAÏ est en bonne santé.