Mitsurukaï
2001 - 2002
La
saison 2001-2002 vient de s’achever : il est temps d’en
dresser le bilan et d’en rappeler les moments forts.
COTE COURS
D’emblée,
une bonne nouvelle nous a tous réjouis : le retour imminent de
Christian Brun, notre professeur, à Paris. En effet, début
décembre, il est revenu parmi nous. Naturellement il a repris
certains des cours en main, laissant toutefois les cours d’aïkibudo
du mardi à Jean-Claude M. et le premier cours du jeudi à
Didier D.
Le Mitsurukaï voudrait en profiter pour exprimer sa reconnaissance
et remercier les assistants (et élèves) de Christian pendant
sa longue absence (3 ans). Jean-Marc C. - avant qu’il ne parte
pour Toulouse – Jean-Luc L., Jean-Claude M., Jean-Paul C. et Didier
D. pour la partie aïkibudo, et Rémi D. et Jean-Luc A. pour
la partie kobudo, plus une mention spéciale pour Nicole et Daniel
L., ainsi que tous les budoka, qui ont su faire vivre le club avec enthousiasme
et sérieux.
1)
L’aïkibudo
En
ce qui concerne les cours d’aïkibudo, ceux du mardi (19h30-21h30),
dirigés par Jean-Claude, ont surtout été fréquentés
par les kyu (ceintures blanches).Parmi ceux-ci, une quinzaine au départ,
nous retrouvions quelques anciens kyu, mais la plupart d’entre
eux faisaient leurs débuts cette année. Après les
vacances de février, le cours a subi – phénomène
récurrent – une baisse sensible de fréquentation.
Mais soulignons la persévérance remarquable dont ont fait
preuve les budoka restants.
Quant
aux cours du jeudi, ils étaient divisés en 2 parties :
- 19h-20h30 : les cours pour tous niveaux, assurés par Didier,
réunissaient une petite dizaine de pratiquants, essentiellement
des kyu.. Sur la fin, on a aussi constaté une inévitable
érosion des effectifs. Et là aussi, la volonté
de progresser des plus assidus transpirait (et ce n’est pas qu’une
image).
- 20h30-21h30 : cours réservés aux yudansha (ceintures
noires). Le niveau des pratiquants étant plus élevé,
le rythme imprimé l’était aussi, et les exercices
de « haute voltige » tout autant (voir les photos du site).
Durant toute la saison, Christian a pu compter sur la présence
constante de l’ensemble des yudansha.
En
résumé, on constate une bonne stabilité des cours
« yudansha » et une diminution des effectifs des cours «
kyu ». Cet état de choses est aisément compréhensible
et nous ne faisons pas exception à la règle générale
: la pratique de l’aïkibudo, surtout au début, requiert
une certaine ténacité, car le débutant doit non
seulement apprendre un nouvel alphabet (l’acquisition des bases),
mais il doit aussi, dans un climat de confiance, apprendre à
chuter, à subir quelques contraintes corporelles (saisies fermes,
clés articulaires, strangulation parfois, projections…).
Ce n’est pas facile, et cela demande du temps et de la volonté.
Pour les yudansha, on ne rencontre pas ce genre d’obstacles. Ils
ont acquis les bases, leur travail se situe plus dans la dynamique,
le fond, le « réalisme » des techniques, ils apprennent
et recherchent aussi ; leur motivation est solide . Seuls des impératifs
familiaux, professionnels ou de santé peuvent influer sur leur
pratique martiale et cela est peu fréquent.
Somme toute, la situation est parfaitement normale et la section aïkibudo
est en bonne santé.
Notons enfin, et ce conformément à ce que l’on observe
dans les autres clubs, que les cours d’aïkibudo ont été
nettement plus fréquentés par les hommes que par les femmes
.
2)
Le kobudo
Les
cours de kobudo du mercredi (19h30-21h30) ont connu un succès
inégalé. Le phénomène d’érosion
ne s’est pas produit : tout au long de la saison, le groupe de
kobudoka dans son ensemble (entre 15 et 20 pratiquants) a été
d’une assiduité exemplaire. Bien sûr le contenu des
cours a suscité un vif intérêt – cette année,
Christian a mis l’accent sur le « kimé » (l’expression
martiale, la détermination) dans la pratique des armes –
et une bonne ambiance règne dans le dojo (ainsi qu’au bar
après les cours). Mais il faut préciser que ce cours est
particulièrement bien équilibré : autant par la
représentation des jeunes et des moins jeunes sur le tatami que
par la parité des effectifs (autant de femmes que d’hommes).
De plus, la proportion idéale de un tiers de yudansha pour deux
tiers de kyu ajoute encore à l’harmonie des cours.
Bref, le cours de kobudo se porte bien et s’étoffe.
3)
Les passages de grade
Les
ceintures blanches (seules concernées par les passages de grade
internes au Mitsurukaï) ont toutes progressé normalement
et ont donc acquis les kyu correspondant à leurs niveaux respectifs.
Bravo ! Continuez, le meilleur reste à venir…
Et comme les années précédentes, le Mitsurukaï
a présenté en fin de saison (juin) quelques-uns de ses
élèves aux passages de grade fédéraux.
- En aïkibudo, Frédéric B., jeune budoka régulier
et appliqué dans son travail, a été brillamment
reçu au grade de 1er dan.
- En kobudo, Natacha R. et Catherine L. ont été présentées
au grade de 1er kyu, et Bénédicte B. à celui de
1er dan. Leur succès à cette épreuve fut certes
sans surprise, mais il fut net et mérité.
Tous les enseignants et le Mitsurukaï félicitent chaleureusement
nos quatre promus et leur souhaitent une progression constante et enrichissante
dans la pratique de notre art martial.
COTE
JARDIN
1)
Aspects culturels
Le
fonds documentaire ayant trait à la civilisation japonaise en
général, et aux arts martiaux en particulier, que possède
le Mitsurukaï, s’est enrichi, cette année, de quelques
ouvrages d’importance. En ce qui concerne les livres, on signalera
l’acquisition, entre autres, du Dictionnaire de la civilisation
japonaise, de l’Encyclopédie des arts
martiaux, du livre de Otake sensei sur le Katori shinto ryu
Le sabre et le divin, et des Derniers samouraï
(voir plus loin).
L’association s’est lancée aussi dans l’achat
de quelques DVD : Les sept samouraï, La forteresse cachée,
La légende du grand judo. On comptera enfin quelques bédés
en plus, notamment les quatre Ikkyu et les deux Kwaïdan.
Pour vous enrichir de connaissances nouvelles, n’hésitez
pas à demander aux anciens, ils vous conseilleront dans le choix
de ces ouvrages.
Enfin, si vous voulez plus d’informations sur notre association
et sur l’aïkibudo -kobudo, consultez notre site Internet
: http.//mitsurukai.free.fr
2)
Les festivités
Comme
chaque année ont eu lieu la fête du Mitsurukaï (en
février) et le pot de fin de saison (en juin). Et comme chaque
année, ces deux manifestations ont été l’occasion
de passer ensemble un moment agréable et convivial (voir les
articles des années précédentes). Je voudrais remercier
ceux qui m’ont aidé à organiser ces agapes, à
savoir d’une part (février) Alain, Stéphane, Christophe,
Christian, Didier et Natacha, et d’autre part (juin) Jannine (la
dame du bar) pour le planteur, Pascal, Nicole et Daniel, Christian et
Mireille (pardonnez s’il vous plaît d’éventuels
oublis).
Sinon, à l’occasion de la fête de février,
le Mitsurukaï a offert à Christian ce très beau livre
intitulé Les derniers samouraï (et dont le Mitsurukaï
possède un exemplaire). Comme son titre l’indique, c’est
un recueil des rares photos des derniers samouraï agrémentées
chacune de commentaires illustrant, par touches, l’histoire des
guerriers japonais.
CONCLUSION
Ce
fut une très bonne année pour le Mitsurukaï, et ses
perspectives d’avenir sont prometteuses.
Cette saison a été bénéfique et profitable
pour tous, tant dans la pratique de notre budo que sur le plan personnel
et relationnel au sein du Mitsurukaï. Et nous souhaitons que la
saison prochaine se déroule au moins aussi bien que celle qui
vient de s’écouler, et qu’elle apportera à
chacun d’entre nous les satisfactions qu’il en attend.
Enfin, tous les vœux de bonheur du Mitsurukaï accompagnent
Olivia et Olivier d’une part, et d’autre part Sophie et
Christophe, qui se sont mariés cet été.